Marina Thibeault
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Biographie
Reconnue pour « sa sonorité riche et profonde ainsi que sa virtuosité et son enthousiasme exceptionnel » (The Strad), l’altiste Marina Thibeault investit la scène musicale avec une ferveur à chaque fois renouvelée comme chambriste, concertiste et soliste. Convaincue qu’il « tout subir, tout éprouver, affronter tous les obstacles, toutes les contradictions » (Pierre Perrault), elle vogue au travers des flots parfois tumultueux d’un répertoire musical savamment choisi, abordant avec le même engagement les œuvres anciennes et nouvelles. Au travers de sa pratique, elle remet constamment en question la place traditionnelle de l’interprète afin de l’inscrire dans une démarche poétique à part entière ainsi qu’une quête physique et un dépassement de soi.
Nommée Révélation de l’année 2016-2017 par Radio-Canada, Marina a depuis été invitée à se produire comme soliste à l’international avec l’Orchestre Philharmonique de la République tchèque du Nord, l’Orchestre de Mariánské Lázně, l’Orchestre de chambre de Santiago, ainsi qu’en récital à Verbier. Au Canada, le public a pu l’entendre notamment avec l’Orchestre Métropolitain, La Sinfonia Toronto, et l’Orchestre Symphonique de l’Agora. Comme chambriste, elle a collaboré avec les membres du Quatuor Guarneri et du Cleveland Quartet, ainsi qu’avec Charles Richard-Hamelin, Marie-Nicole Lemieux et Johannes Moser. Son intérêt pour la musique nouvelle l’a amené à travailler avec les compositeurs John Corigliano, Joan Tower et Krzysztof Penderecki.
Marina a enregistré trois albums, tous chez ATMA Classique, qui ont été vivement salués par la critique et le public. Sa première parution, Toquade (2016), a été sélectionné dans la catégorie « Album classique de l’année » au Gala de l’ADISQ 2017 ainsi que dans la catégorie « Disque de l’année » aux Prix Opus 2018. Enregistré en 2019, ELLES a contribué à faire reconnaitre le travail de compositrices injustement oubliées ou méconnues du grand public. Sa plus récente aventure musicale, Viola Borealis (2022), témoigne de sa volonté de mailler différents langages au sein d’une programmation créative. Avec cet album, elle revisite son propre rapport à la nordicité en parcourant des œuvres du compositeur letton Pēteris Vasks et de l’artiste anishinaabe Melody McKiver, ainsi que le tout premier concerto pour alto, composé vers 1716 par Telemann.
Très largement récompensée par des bourses et des distinctions, Marina est diplômée de l’Université McGill et du Curtis Institute. Depuis 2019, elle a le privilège d’enseigner à l’Université de la Colombie-Britannique à titre de professeure adjointe où elle contribue à éveiller et affirmer les vocations artistiques parfois insoupçonnées de ses étudiants.
Ayant étudié les liens entre la psychologie sportive et le travail d’interprète dans le cadre de son doctorat, Marina nourrit volontiers sa pratique artistique en explorant les paysages avoisinants à vélo ou à la course.
Marina Thibeault joue sur un alto anglais fabriqué par Gordon Kerr (2020) et tient à remercier le donateur anonyme de l’instrument.
« Quelle belle rencontre en musique! La façon dont Marina interprète mon Concerto pour alto est vraiment magnifique. Elle a saisi mon message; elle l’a compris. C’est pour moi un plaisir de découvrir sa vision, sa conception personnelle de ma musique: elle rend l’œuvre deux fois plus puissante. Ce n’est pas facile de faire ressortir tout l’amour et toute la lumière de ce concerto, mais Marina a de la vigueur, de l’assurance, et surtout, un immense talent d’interprète: voilà ce qui a séduit le public ! »